Festival Les Zébrures d’automne 2019

Informations sur le lieu

Adresse

11 avenue du Général de Gaulle 87000 Limoges

Téléphone

05 55 10 90 10

Site Internet

http://www.lesfrancophonies.fr

Les Francophonies, des écritures à la scène et le service Souffleurs d’Images vous accompagnent lors du Festival Les Zébrures d’automne, du 25 septembre au 5 octobre 2019.
Découvrez, ci-dessous, la programmation complète du festival accessibles avec les bénévoles souffleurs d’images !

 

Théâtre :

Le Petit peuple de la brume, théâtre d’objet, création collective, les 25.09 à 15 h, 26.09 et 27.09 à 10 h et 14 h 30 au Théâtre Expression 7 à Limoges, durée : 55 min.
Dans un pays étrange, une brume incessante obscurcit le ciel, au point que le soleil ne transparaît jamais. Il y règne un froid glacial. Toute vie semble impossible. D’autant plus qu’apparemment tout a brûlé. Mais en y regardant mieux et avec un peu d’imagination…Le petit peuple de la brume est toujours là. Les habitants ont abandonné leur village pour se réfugier dans des trous afin de résister au froid. Mais d’où vient ce feu qui a tout détruit et comment l’apprivoiser pour qu’il réchauffe enfin le pays et ses habitants ?

Pourvu qu’il pleuve, texte de Sonia Ristic, mise en scène Astrid Mercier, le 26.09 à 20 h 30 à l’auditorium Sophie à Uzerche, le 30.09 à 18 h 30 et le 01.10 à 20 h 30 au Théâtre de l’Union à Limoges, durée : 1 h20.
Ici, un café de quartier. Les personnages : 3 serveuses, 2 cuisiniers kurdes, le couple de la douze bis, et le choeur des clients. Sept solitudes qui tentent coûte que coûte de se raccrocher à l’existence. Se parler sans s’entendre, se regarder sans se voir et la lassitude face aux épuisantes habitudes de la vie. Des « petites histoires » qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont pourtant se lier par la force du monde extérieur qui déboule. Un monde qui gueule, bouscule, cogne.

Le Pire n’est pas (toujours) certain, texte et mise en scène Catherine Boskowitz, les 26.09 et 27.09 à 20 h 30 et le 29.09 à 15 h au CCM Jean Gagnant à Limoges, durée : 2 h20.
Nous sommes dans un futur proche. Un chien fait la route des camps de réfugiés de Thessalonique à Bobigny. Sur son chemin, il croise la Femme à la torche, l’Homme accroché au mât, l’Europe, la Fée Clochette, Jumana, Nègre de feu, Waël, le Jeune-homme et quelques autres… Un fonctionnaire européen noue une relation illégale. Au même moment, un mouvement d’accueil clandestin s’organise en Europe… Le Pire n’est pas (toujours) certain est un conte contemporain, l’humour y est cruel et tout y est vrai.

La Fin du monde évidemment, texte et mise en scène Hervé Loichemol, le 27.09 à 18 h et le 29.09 à 17 h 30 à l’Espace Noriac à Limoges, durée : 1h 15.
Il suffit parfois de presque rien – un mot, un regard, ou encore le prix du pain, celui de l’essence – pour que s’enclenche un processus de décomposition sociale et politique. Ici c’est, à proprement parler, un cliché et un lézard qui déclenchent une révolte… et qui permettent la question : pourquoi le théâtre ? Et si le théâtre n’avait d’autre horizon que de constituer une assemblée vivante ? Alors nous pourrions croiser les rêves des uns avec les souvenirs des autres. Alors nous pourrions imaginer des lendemains possibles.

Jours tranquilles à Jérusalem, texte Mohamed Kacimi, mise en scène et scénographie Jean-Claude Fall, le 30.09 à 20 h 30 et 01.10 à 18 h au CCM Jean Moulin à Limoges, durée: 1 h 45.
À Jérusalem, dans un théâtre presque à l’abandon, tout le projet d’Adel Hakim de monter Des Roses et du Jasmin, sur l’histoire d’Israël et de la Palestine, semble impossible à réaliser : les comédiens résidant en Cisjordanie bloqués aux check point, les discussions sur les partis-pris de l’Histoire et les réalités quotidiennes, des comédiens palestiniens qui jouent des juifs allemands…
Schizophrénie, déni de l’autre et absurdités. Et pris dans ce tourbillon insensé, la Vie, l’Art, le Théâtre, les rires, les rages. La vie, oui ! Et l’humour caustique de Mohamed Kacimi.

Etranges étrangers, texte Joshua Sobol, mise en scène Jean-Claude Berutti, le 01.10 à 20 h 30 et 02.10 à 18 h au CCM Jean Gagnant à Limoges, durée: 1 h 30.
Le vieux Getzel vit seul dans son appartement du Tel Aviv des années trente. C’est par téléphone qu’il essaye de parler à sa fille, Batia, installée à New-York. Madleina, une émigrée roumaine
s’occupe de lui, en échange de quoi il lui apprend l’hébreu… avec ce qui lui reste de mémoire ancienne. Ensemble, ils alternent les souvenirs de l’Israël d’autrefois et les discours sur le pays d’aujourd’hui. Aujourd’hui, justement où Madleina essaie de protéger Benhutu, un travailleur érythréen recherché, en le cachant dans l’appartement de Getzel…

Hymne à l’imperfection, textes Manuel Antonio Pereira, Mathieu d’Angelo (Maky) mise en scène Manuel Antonio Pereira, le 01.10 à 15 h et 03.10 à 20 h 30 à l’Espace Noriac à Limoges, durée: 1 h 15.
Avec les mots tantôt écrits, tantôt improvisés, pour alliés, et Fabot pour partenaire de jeu et de son, Maky nous conduit sur les chemins de sa vie. Des mots qui étaient ses pires ennemis dans son enfance, il a fait sa force, son art, son arme. Ils sortent de sa bouche et deviennent musique aux sonorités jazz, matière à rire et à pleurer. C’est un véritable hymne qu’il souffle aux oreilles de tous les imparfaits anonymes : ceux qui sont trop, ou pas assez, ceux qui ne suivent pas les rails tracés. La route peut être longue et difficile, mais il y a bien une route…

Maloya, auteurs Sergio Grondin, David Gauchard, Kwalud, le 03.10 à 19 h et 04.10 à 20 h 30 au théâtre de l’Union à Limoges, durée: 1 h.
Imaginez un Kabar la parol en mode road movie, iPhone à la main et électro au casque, un looking for Maloya. Du Maloya, on évoque ici l’âme plutôt que la tradition, bouleversée par la mondialisation. Au travers d’une enquête documentaire, ce sont aussi leurs identités respectives que Sergio Grondin, David Gauchard et Kwalud sont allés rencontrer. Est-ce que tout peut se diluer dans ce concept généreux de la mondialité ? Est-ce que ce fils à peine né allait lui aussi avoir la charge de cette obligation d’être d’une langue, d’un peuple, d’un drapeau ?

Cœur minéral, texte Martin Bellemare, mise en scène Jérôme Richer, le 034.10 à 18 h et 05.10 à 15 h au CCM Jean Moulin à Limoges, durée: 1 h 15.
Boubacar, québécois, arrive en Guinée pour négocier un contrat d’une société d’exploitation minière qui aura pour conséquence la destruction du village d’origine de ses parents. Face à lui et à son supérieur Perry, des hommes et des femmes dressent des barricades. Et tout autour, des personnages désabusés ou résignés. L’extraction et le voyage des minerais, des mines de Guinée aux téléphones portables, nouent et dénouent des relations humaines faites de luttes et d’espoirs et détruisent au passage des corps, des cultures et des écosystèmes.

 

Poésie / Musique :

Habiter le monde poétiquement, de et avec Etienne Minoungou, Felwine Sarr et Simon Winsé, le 28.09 à 15 h 30 à l’Opéra à Limoges, durée : 1 h 30.
L’un est universitaire, écrivain, musicien, le second est musicien, le troisième est comédien, metteur en scène, fondateur des Récréâtrales. Ensemble, ils nous parlent de leurs façons d’habiter
le monde poétiquement, en musique, en texte et en échanges. Habiter poétiquement le monde n’est pas une douce rêverie, mais une invitation à en percevoir l’infini. Habiter par un regard qui
ré-élabore le sensible et le perceptible, ses dimensions les plus subtiles. Fissurer l’ordre ordinaire du temps ordinaire par une présence qui consacre.

Kozé an shanté, le 28.09 à 18 h 30 au Jardin de l’Evêché – Musée des compagnons, le 28.09 à 18 h 30à la galerie des Hospices, le 03.10 à 18 h30 au Phare, le 05.10 à la Nuit francophone à Limoges durée : 1 h.
Kozé an shanté, poème-concert, est une histoire qui arrive par la mer, sur le son rond du balafon, sur les vibrations d’une guitare et des percussions. C’est une traversée au fond des cales, qui mène en territoire français mais pourtant bien autrement étranger ! C’est une histoire empreinte d’esclavage, de migrations, de terre perdue ou retrouvée, de corps exilés. C’est la poésie d’auteur.e.s contemporain. e.s de l’Île de la Réunion, les combats de son peuple. C’est l’oralité habitée d’un « maillage » des peuples, c’est une culture créole portée à nos oreilles.

Ode à l’amour, le 26.09 à 18 h 30 à la place des bancs, le 28.09 à 18 h30 au Coutures, le 03.10 à 18 h 30 à la BFM Centre-Ville et aussi le 05.10 pendant La Nuit francophone à Limoges,
Babacar Oualy, jeune comédien sénégalais, qu’on a pu voir dans La Pirogue, Indulgence et les séries Idoles et Sakho et Mangane s’associe avec Baboulaye artiste, pensionnaire du théâtre national Daniel Sorano du Sénégal, virtuose de la kora, le temps d’une traversée parmi la littérature africaine. C’est une ode à l’amour en voix, en rythmes et en musique qui se diffuse dans la ville, dans les bars, le temps d’une soirée ou d’une nuit.

 

Marionnettes :

The puppet-show man, de Yeung Faï, le 30.09 à 10 h et 14 h30, 01.10 à 10 h et 14 h 30, le 02.10 à 15h au Théâtre Expression 7 à Limoges, le 04.10 à 19 h30 à la Médiathèque de Panazol, le 05.10 à la salle des expositions de la Mairie à Eymoutiers, durée : 50 min.
Le tigre dévore le moine débonnaire, les étudiants s’affrontent dans un combat de lances et d’épées spectaculaire, les couples se font et se défont… Yeung Faï transporte dans ses bagages un héritage de marionnettes et de savoir-faire anachronique et décalé. Si l’homme semble perdu dans notre univers contemporain, l’éblouissante dextérité du maître se révèle lorsque les valises s’ouvrent et répandent leur contenu d’histoires invraisemblables. Il propose ce que l’histoire lui a légué, une éclatante leçon d’humour et d’humanité.

 

Musique :

San Salvador, le 27.09 à 22 h à la Caserne Marceau à Limoges
San Salvador n’est pas un concert de musique d’îles lointaines… San Salvador, c’est un concert radical chanté à six voix, deux toms, douze mains et un tambourin. Alliant l’énergie et la poésie brute des musiques populaires à une orchestration savante, le concert est l’alchimie subtile d’harmonies vocales douces et hypnotiques sauvagement balayées par une rythmique implacable. Plus exactement, c’est un moment tragique et joyeux, d’une rare intensité à la croisée de la transe, d’un choeur punk et de constructions math-rock.

Saratoga, le 27.09 à 20 h 30 au Centre culturel du Pays du Lubersac-Pompadour à Lubersac, le 28.09 à 20 h 30 à l’Auditorium de la médiathèque de Rilhac-Rancon et le 29.09 à 19 h à la Caserne Marceau à Limoges
Le duo, formé de Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse, avait cru bon prendre la route avec les chansons de l’un et de l’autre. Ce qui ne devait être qu’un duo de circonstances a finalement pris toute la place et on ne s’en plaindra pas. Armé d’une guitare et d’une contrebasse, Saratoga crée une rencontre en tête-à-tête à chaque concert, quel que soit le lieu. C’est à grands coups de douceur que le duo a su gagner le coeur du public. Leur complicité éveille les sens et vous mène dans une zone de confort d’où vous sortez souriant, et probablement amoureux. C’est ce qu’on dit.

N3rdistan, le 27.09 à 20 h 30 à l’Espace Mont Gerbassou à Ambazac, le 28.09 à 22h à la Caserne Marceau à Limoges
Bienvenue dans les contrées du N3rdistan. C’est l’histoire d’exilé(e)s venu(e)s d’ailleurs avec leurs chants mystiques, des textes dérangeants et des rimes engagées. Dès la fin des années 90, Walid Benselim et Widad Brocos créent un des premiers groupes de rap du Maroc avec lequel ils défendent des valeurs libertaires et contestataires. Sans rien perdre de leurs engagements, avec plus d’électro et les instruments traditionnels de Benjamin Cucchiara et Cyril Canerie, N3rdistan élabore aujourd’hui une fusion audacieuse, à la recherche des points de convergence des cultures et des époques.

Chloé Bréault, le 03.10 de 20 h à 23 h à la Caserne Marceau à Limoges, le 05.10 à 19 h au Château des Ducs de Montemart à Montemart
Chloé Bréault n’aime pas les guêpes, les départs, les oignons et les choses qui font pleurer. Mais elle aime l’amour et les chansons d’amour : amours qui marchent, amours qui marchent pas, amours qui s’en vont, qui s’attendent et qui s’en reviennent. Musicienne et parolière sensible, son folk planant se mélange à une pop feutrée pour jouer dans ces choses du coeur et de la vie qui font qu’on a besoin de chanter pour ne pas se perdre. Parce que si les chansons n’aident peut-être pas à pleurer moins, elles aident probablement à pleurer mieux.

Les Hôtesses d’Hilaire, le 03.10 de 20 h à 23 h à la Caserne Marceau à Limoges,
Proposant un rock alternatif, fortement influencé par la musique des années 70, Les Hôtesses d’Hilaire offrent un vrai « show » sur scène. Leur prog pschyco-délique, avec des textes percutants livrés par un chanteur plus grand que nature, fait voyager dans l’espace temps et partout dans les contrées canadiennes. Devant 25 000 personnes ou devant 100, lors d’un festival ou dans une taverne, c’est toujours avec la même énergie qu’ils réussissent à conquérir leur public. Après Touche-moi pas là sorti en 2015, Les Hôtesses d’Hilaire viennent de sortir leur 4e album Viens avec moi.

Delgres, le 04.10 à 21 h au CCM John Lennon à Limoges,
Delgres, c’est un blues râpeux et rugueux qui sait aussi se faire tendre. C’est une parole engagée en créole, un lien entre la Guadeloupe et la Louisiane. C’est le fruit d’une histoire et de rencontres. À la touche caribéenne de Pascal Danaë s’ajoutent la puissante pulsation des fûts de Baptiste Brondy et les lignes de basse reptiliennes du tuba de Rafgee. Entre rock sous hypnose, soul tellurique et garage abrasif, la guitare Dobro reste le gouvernail intraitable, donnant à la musique une couleur particulière, un grain de vie.

Mangane, le 29.09 à 18 h à la salle des fêtes – Le theil à Saint Martin Sainte Catherine, le 05.10 à 22 h au Nuit francophone à l’Espace Noriac à Limoges,
Nous l’avions rencontré avec le groupe Nakodje, puis avec son premier album solo Lann la. Mangane revient avec son tout nouveau projet Lëkkëlô [Link]. Sur l’album ou sur scène, il propose une aventure musicale dans laquelle l’électro et une présence rythmique accrue viennent se mêler à un univers acoustique toujours très présent. Mangane chante en wolof, associe les sonorités de la langue avec celles du violoncelle ou du blues du sud des États-
Unis. Il revendique l’inclassable, en n’hésitant pas à embarquer chaque morceau sur des chemins distincts reliés par sa vision généreuse de la musique.

Les fils du facteur, le 26.09 à 18 h 30 place de la cité, le 28.09 à 18 h 30 à Pont Saint-Etienne à Limoges, le 27.09 à 20 h 30 au centre culturel Jacques Prévert à Aixe sur Vienne,
5 ans que Sacha Maffli, chansonnier romanesque et Émilien Colin son compère accordéoniste à la beauté farouche, arpentent ruelles, bars, clubs et festivals. Musiciens autodidactes bercés par des influences éclectiques et cosmopolites, ils tracent leur chemin avec panache en flirtant avec un éventail de sonorités pour constituer leur univers. S’inspirant de Jacques Brel, Serge Gainsbourg ou d’Édith Piaf, ils créent un habile trait d’union entre les souvenirs d’hier et les histoires d’aujourd’hui…

 

Cirque :

Fidelis Fortibus, le 03.10, le 04.10 et 05.10 à 20 h 30 au parking des Casseaux à Limoges,
Sous le chapiteau, tous les artistes sont décédés. Le clown, seul survivant, les a enterrés autour de la piste. Ici, le clown blanc ; sa trompette accrochée à la croix est astiquée tous les jours. Et c’est là qu’est la tombe du directeur, qu’il contourne précautionneusement. Il est seul, mais dans le monde du cirque, il existe un vieux serment ; celui de ne jamais décevoir le public. Alors, pour maintenir tous les autres personnages en vie, Danny Ronaldo entame un duel avec son passé avec une audace inouïe et de grands éclats de rire.

 

Danse :

Errances, conception, direction artistique et chorégraphie Auguste Ouédraogo et Bienvenue Bazié, les 26.09 et 27.09 à 17 h au CCM Jean Moulin, durée : 30 min.
Le Fardeau, sculpture de Jean-Philippe Rosemplatt, représente un homme debout, immobile, portant sur son dos courbé un énorme fardeau. Hagard, il paraît chercher une voie à suivre à travers et au-delà des frontières. On imagine son vécu. Certainement une histoire difficile… à se traîner le poids qu’il porte. Le dialogue s’instaure avec le danseur qui donne voix et corps à la statue pour conter son histoire, son parcours, le poids du fardeau. Ce sont ses pas qu’il dansera, ses songes, ses peines laissées sur les chemins parcourus.

Koteba, chorégraphie et interprétation Seydou Boro, les les 26.09 et 27.09 à 18 h au CCM Jean Moulin, durée : 45 min.
Comment peut-on mettre un enfant au monde et vouloir sa mort ? Pourquoi sommes-nous des sujets soumis au pouvoir des hommes ? Le diable se joue de nous ! Cette pièce, teintée de vaudou,
du rite Bougô de la société secrète des Yonyonsés et de butô, invoquera des mots qui claquent et qui dansent. Des récits de vie côtoieront des cris
de révolte. Pour ce retour au solo, sa dernière pièce de danseur, Seydou Boro sera ce « diable », d’où surgissent voix et états de corps, cette forme humaine et abstraite, traversée par les indignations d’un homme face à l’inacceptable.

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